Partition à la virtuosité diabolique, le Concerto pour piano nº 3 de Sergueï Rachmaninov est réputé l’oeuvre la plus difficile du monde. Le pianiste Boris Giltburg − Premier Prix du prestigieux Concours International Reine Elisabeth en 2013 − fait partie de ceux qui ont relevé le défi et l’interprètent à merveille. Sous la direction d’Alevtina Ioffe, l’une des chef·fe·s d’orchestre les plus prometteur·euse·s de sa génération, le programme met à l’honneur un autre visage de la Russie du début du XXe siècle : Igor Stravinsky, le surdoué de Saint-Pétersbourg, avec son Oiseau de feu qui nous berce par les accents orientaux d’une Russie fascinée par les légendes et les histoires tragiques. Dance Foldings, composition scintillante de l’américaine Augusta Read Thomas, offre quant à elle un contrepoint coloré, entre poésie et musique.
PROGRAMME
Sergueï Rachmaninov, Concerto pour piano nº 3 (35’)
Augusta Read Thomas, Dance Foldings (13’)
Igor Stravinsky, L’Oiseau de feu (Suite) (21’)